Willi Häuptli condamné au pénal

La rédaction des articles de ce site n’est pas linéaire. J’écris lorsque j’en ai le temps et l’énergie. Pour celui-ci j’ai attendu jusqu’au 30 août 2017. Je pense que ce fut le temps nécessaire pour digérer le dépit provoqué par la farce que constitue cette ordonnance pénale.

Il faudra un jour que l’on comprenne comment il est possible qu’une personne ayant enlevé deux enfants pendant presque une année, reconnue coupable de ces faits sans aucune circonstance atténuante, puisse écoper de 100 jours-amendes avec sursis.

La justice pénale suisse, vaudoise en particulier, est malade. Incapable de rendre la moindre décision avant des années de procédure. Cette ordonnance tombe plus d’une année après le retour des enfants en Suisse, plus de deux ans après leur enlèvement…

L’article 220 du code pénal prévoit 3 ans de peine privative de liberté en cas d’enlèvement de mineurs. Le décalage entre les textes et la réalité enlève toute crédibilité à la justice.

 

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